Depuis plusieurs mois les travailleurs et syndicats de tous les pays européens (plus d'infos ici) se coordonnent dans diverses actions et mouvements pour construire un nouveau modèle social et économique qui placerait les travailleurs au premier plan.
Guerres, terrorisme, menaces climatiques occupent l'espace médiatique depuis plusieurs années et les revendications des travailleurs partout dans le monde pourraient sembler bien dérisoires dans ce lot d'événements chaque fois plus dramatiques. Néanmoins, la construction d'un nouveau modèle social et économique reste la clé d'une amélioration de conditions de vie des européens (et des autres) et par conséquent garant de la stabilité. La pauvreté en France concerne 9,2 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté monétaire (revenus inférieurs à 1102€ par mois) sans compter ceux (1,6 millions d'après l'INSEE) qui échappent aux statistiques, qui deviennent "invisibles" (sans-abri, en habitat mobile ou hébergés). A cette pauvreté monétaire s'ajoutent la précarité énergétique, alimentaire et numérique. 2 millions de personnes qui travaillent sont pauvres en France, soit 8% des travailleurs.euses. Si la part des femmes cadres a doublé en 40 ans, les inégalités salariales femmes-hommes persistent, notamment dues en partie par l'arrivée des enfants qui affecte les mères bien plus que les pères. Il y a trois fois plus de temps partiel chez les femmes. Les femmes touchent en moyenne 22% de moins que les hommes. Les femmes, notamment de famille monoparentale sont touchées de plein fouet. On estime qu'une travailleuse en situation monoparentale sur 4 est pauvre. Si le gouvernement français a mis en place des actions (chèque énergie, indemnité carburant...), les travailleurs européens ne peuvent se contenter de miettes distribuées à leur bec et revendiquent un autre modèle social pour gagner correctement leur vie.
La lutte pour un nouveau modèle social et économique doit s'opérer sur plusieurs fronts. Grèves, manifestations, pétitions, les syndicats ont le devoir de multiplier les actions et les travailleurs européens de s'unir contre l'austérité décrétée par Bruxelles. La Confédération Européenne des Syndicats (CES), voix des travailleurs représentants 45 millions de membres de 89 organisations syndicales nationales réparties dans 39 pays européens, nous appelle à signer cette pétition qui sera déposée à la Commission européenne et envoyée à tous les gouvernements nationaux qui comptent des signataires. Aussi, nous revendiquons aux cotés de la CES : • Pas de retour à l’austérité
• Investissement dans des emplois mieux rémunérés, durables et couverts par une convention collective
• Pas de subventions publiques sans conditionnalité sociale
• Une économie plus juste pour tous
Pour que, nous, les travailleurs.euses soyons entendus.ues sur ces revendications, SIGNONS !
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